Dilution Flo Jaouen – Alexandre Petrovski Darmon – Jaky La Brune – Jean-Marc Trimouille – Marie Pernet – Vogel Apacheta
Flo Jaouen – Alexandre Petrovski Darmon – Jaky La Brune – Jean-Marc Trimouille – Marie Pernet – Vogel Apacheta
Les habitués de nos expositions auront peut-être remarqué que, pour celle-ci, les exposant(e)s ne sont pas présenté(e)s dans l’ordre alphabétique de leur nom. Ce n’est pas un hasard. C’est le propos même de cet accrochage que de montrer, à travers les œuvres de six peintres, comment l’image réaliste et la forme immédiatement reconnaissable peuvent se diluer – se dissoudre – au profit de propos qui ne perdent rien de leur pertinence ni de leur acuité.
Chez Flo Jaouen, une narration rigoureusement figurative requiert un processus d’implication du spectateur dans la lecture de l’œuvre. Pour Alexandre Petrovski Darmon, les corps humains, toujours lisibles, s’hybrident avec une végétation envahissante et nostalgique, tandis que, chez Jaky La Brune, ils se muent en animaux monstrueux, images des conflits internes de l’artiste. Chez Jean-Marc Trimouille, la réalité d’une nature luxuriante se dissout dans des formes qui évoquent les travaux des impressionnistes. Marie Pernet pousse encore plus loin ce travail d’abstraction en éliminant tout détail réaliste pour ne laisser subsister qu’une atmosphère générale chaleureuse et ludique. Enfin, Vogel Apacheta raconte des histoires à lectures multiples sans recourir au moindre élément figuratif immédiatement identifiable.