Photo de Pierre Joly Véra Cardot vers 1963 à l'atelier

Biographie extraite de la monographie écrit par Malika Vinot réalisée par les éditions LOFT en 2018.

 

ÉTAPES DE VIE

1920, 8 Août

Francesco Gaetano Marino, fils de Carmine Marino et Anna Ferrara, nait à Teana (Italie).

1922

Carmine émigre en Argentine - Marino est élevé à Teana par sa mère et ses grands-parents.

1925-1927

Francesco travaille dès l’âge de 5 ans. Il conduit l’âne de la famille pour les transports de fumier et garde le troupeau.

Il insiste aussi pour que ses parents l’envoient chez l’instituteur du village. Francesco se jette alors sur tous les livres qu’il rencontre et apprend rapidement à lire.

1928

Un artiste-décorateur napolitain du nom de Barone est engagé par un riche habitant de Teana pour peindre des trompe-l’œil sur les plafonds de sa maison. Francesco déjà surnommé le « petit Giotto », devient son assistant. Il s’occupe des ébauches contre des repas et des vêtements.

1930-1935

Barone propose d’emmener Marino avec lui à Naples mais ses grands-parents refusent car il est trop jeune.

Il devient alors apprenti maçon. Après avoir été envoyé travailler avec ses oncles il est placé chez un entrepreneur : Franca Villa où il est régulièrement battu, ne dort que très peu et ne mange jamais à sa faim.

 

1936-1944

La guerre éclate en Italie. Son frère Blaise, réquisitionné par l’armée, meurt sur un champ de bataille russe. Son père lui envoie alors une lettre et de l’argent pour un billet afin qu’il vienne le rejoindre en Argentine. Après de longues formalités, il part pour Naples puis prend le bateau « Principess Maria » pour Buenos Aires. À son arrivée en Argentine, Carmine (rebaptisé Carmelo) le reçoit froidement mais sa nouvelle femme, Mercedes Mata-Pardo, espagnole, est plus agréable avec lui.

Ils ont une fille de 6 mois, Norma, pour laquelle Marino se prend immédiatement d’affection. Quatre jours après son arrivée il reprend sa truelle de maçon sur un chantier dirigé par son père. Il y découvre la division du travail et s’adapte rapidement. Chaque quinzaine il remet sa paye à son père en échange de quelques sous pour acheter des cigarettes (il devient chef de chantier en 1942). Le soir, après ses 8 heures de travail sur le chantier, il va à l’école primaire pour apprendre l’espagnol, puis à l’école Industrielle.

 

1945-1949

Son père rêve de le voir devenir architecte, mais Francesco prépare en cachette l’examen de l’École Supérieure des Beaux-Arts. Seuls 9 élèves sont admis sur 60 postulants et c’est lui qui obtient la meilleure note.

Son père, ne supportant pas l’idée qu’il va devoir arrêter de travailler, le met à la porte. Le soir il dort à la belle étoile dans un parc de la ville, le matin il se rend en cours, et l’après-midi il cherche à gagner quelques sous en faisant de petits travaux de maçonnerie, notamment pour l’ingénieur Luis Migone et en donnant des cours de dessin à de jeunes gens. Un de ses élèves, Mankiewicz, lui offre vivres et couvert, un bon bain et des vêtements neufs.

Entre 1945 et 1947 il participe également à la réalisation des fresques de la coupole des Galerías Pacífico (grand centre commercial et économique de Buenos Aires).

Le 15 décembre 1948, il est naturalisé argentin sous le nom de «Francesco Cayetano Marino».

 

1949

Il travaille pour la Dirección de Ornamentación y Festejos de la ville de Buenos Aires et participe à la réalisation de chars pour le Carnaval. C’est alors qu’il rencontre les artistes Antonio Pujía et Jorge Oteiza qui travaillent avec lui et dont il deviendra très proche. C’est un travail bien payé qui lui permet de contribuer de nouveau au budget familial et son père envoie Norma pour le ramener à la maison.

Première exposition à Flores (commune indépendante de Buenos Aires) à la suite du concours «Manchas y Croquis».

Il tombe amoureux d’une jeune Allemande, également élève aux Beaux-Arts, mais dont les rêves bourgeois et surtout le père, chimiste, nazi et ivrogne, sont difficilement compatibles avec le caractère rêveur du jeune étudiant. Après un an de fiançailles offi- cieuses elle est envoyée en Europe par ses parents, laissant Marino désemparé.

 

1950

Il sort de l’École diplômé après l’obtention d’une Bourse Nationale destinée au meilleur élève de sa promotion, le « Premio Mittre », équivalent au Prix de Rome, grâce à l’obtention d’une «double note rouge», mais n’en perçoit jamais le montant. On lui octroie alors une Bourse attribuée par la Commission de la Culture, mais dont encore une fois, il ne touchera pas l’argent, versé à la nièce d’un général anglais.

Il expose au XXIXe Salon de Rosario (Museo Municipal de Bellas Artes) du 26 août au 17 septembre 1950 et obtient le Prix du «Gouvernement de Santa Fe » sur le thème de la « Figure » pour son œuvre Desnudo (Huile sur toile).

1951

Il reçoit le titre de Professeur adjoint, puis de Professeur supérieur et une chaire à l’université, mais à la suite d’un bouleversement ministériel, il est licencié.

Il assiste aussi le muraliste italo-argentin Amadeo Dell’Acqua à la réalisation d’une fresque dédiée à l’histoire de la ville de Mendoza pour l’inauguration du bâtiment postal Correo Argentino.

Il participe au XXXe Salon de Rosario du 9 au 30 septembre 1951 où il obtient un nouveau prix en section Peinture pour son œuvre Arlequín Viejo.

1952-1953

Il expose au XIe Salon de Mar del Plata (Hôtel Provincial) du 20 février au 20 Mars 1952 et obtient cette fois-ci le 2e prix de sculpture pour son œuvre Sentimiento (plâtre).

Écœuré par ses déboires administratifs et les manipulations poli- tiques, il décide de partir en Europe. Il commence alors les démarches pour s’inscrire aux Beaux-Arts de Paris.

Le 10 octobre 1952 : Suite à l’obtention de son certificat de «bonne conduite» (préfecture nationale), on lui remet son passeport argentin et il reçoit une carte temporaire d’élève des Beaux-Arts. En février 1953, il demande alors un visa touristique de 90 jours à l’Ambassade d’Espagne et un visa étudiant à l’Ambassade de France (Visa d’un an, 1953-54).

Il embarque ensuite à bord du bateau Monte Udala en direction de l’Espagne et rencontre le poète Abraham Schor.

Alors qu’il est sur le bateau, son œuvre Victoria (une sculpture équestre qui fait partie des premières œuvres signées « Marino di Teana ») est présentée au XIIe Salon de Mar del Plata.

 

1953, mars

Le bateau arrive au port espagnol de Vigo le 6 mars 1953. Il se rend à Saint-Jacques-de-Compostelle avec Schor où il aura sa « première illumination » devant la Cathédrale puis rejoint Madrid pour retrouver Jorge Oteiza qu’il va assister pendant plusieurs mois sur divers projets. Ils voyagent un peu et arrivent ensemble au Pays Basque pour travailler sur une grande frise au sanctuaire d’Arantzazu. Ils entrent en France par le Pays Basque français (le 14 novembre) avant d’arriver à Paris en train (le 25 novembre 1953).

Schor avait des amis de la Facultad de Filosofía y Letras de Buenos Aires qui vivaient à Paris à la Maison Belge de la Cité Universitaire. Sur les conseils de l’un d’entre eux Marino s’installe dans un hôtel prêt de Bastille. Entre mauvaises fréquentations et dépenses inconsidérées, il perd rapidement le peu d’argent qui lui restait de sa bourse et finit par ne plus avoir de quoi payer son hôtel. Après 2 jours sans manger il rencontre au Bonaparte un italien du nom de Vittorio avec lequel il commence à travailler pour faire des « petits boulots » souvent mal payés chez des particuliers (peinture, décoration...). Il rencontre alors un décorateur nommé Georges Guillot qui lui demande de confectionner des présentoirs de bustes féminins pour exposer des soutiens-gorges dans les magasins de lingerie et lui dégotte un petit atelier sous le toits au 30 rue de Passy (16e).

 

1954

En voyage à Chartres il ressent une forte émotion plastique devant la cathédrale qui marquera la suite de son œuvre. Il a une révé- lation sur l’esplanade du Trocadéro (2e illumination) devant la statue équestre du cheval de Foch qui marque la naissance de ses théories sur la désintégration de l’espace et la «Logique Triunitaire».

Il rencontre sa future épouse, Huguette Séjournet, jeune peintre et décoratrice (fille de Pierre et Henriette Séjournet, petite fille de Paul Héroult) et son amie Annette Winckler sur le chantier du Salon de la santé que Huguette supervisait (octobre).

Il tombe ensuite gravement malade (fièvre typhoïde) et Huguette qui habite le même quartier (avenue Henri-Martin) vient le soigner. Ils tombent amoureux et Huguette passe de plus en plus de temps avec lui à Passy. Elle se plonge dans l’étude de l’espagnol.

 

1955

Du 21 octobre au 3 novembre 1955 première exposition à Paris à la Galerie du Haut-Pavé: «Ascencio Kito- ranas (peintures), Marino (sculptures) ».

Le 27 décembre 1955 il se marie avec Huguette (mairie du XVIe), le mariage est célébré à l’église le lendemain.

1956

Le 31 octobre 1956 il quitte la rue de Passy pour s’installer avec Huguette au 35 de la rue Truffaut (17e) sur un petit terrain qu’il avait acheté grâce aux parents de cette dernière. Il construit de ses propres mains un assez vaste atelier qu’il aménage complètement en moins d’un an (murs, portes, cheminées, meubles, toit, charpente...). Poussé par Huguette, il se rend à la prestigieuse Galerie Denise René muni de petites maquettes regroupées dans une boîte à chaussure, qui attirent instantanément l’œil de la mythique galeriste. Elle lui organisera une grande exposition personnelle et le présente aux côtés de prestigieux artistes tels que Vasarely, Soto, Sonia Delaunay et Richard Mortensen.

Il crée ses premières grandes sculptures en acier dont l’œuvre Hommage à Sonia, achetée par Sonia Delaunay.

1957

Il s’associe au collectif Grupo 57 et participe à l’exposition collective organisée à la Galerie Denise René.

1958

Nicolas nait à Paris (12e) le 5 juillet 1958.

Quelques années plus tard l’appartement de Passy devient trop petit. Marino acquiert un grand corps de ferme à Périgny sur Yerres qu’il réaménagera complètement pour construire son atelier.

1959

Michel Seuphor le cite régulièrement dans les revues L’Œil et Cimaise. Réalisations de ses deux premières œuvres monumentales; l’une pour la société textile Curty à Persan-Beaumont dans l’Oise, l’autre pour Alsthom dans le cadre de l’exposition «Electrama » sous les voûtes du CNIT, à la Défense.

1960

« Marino di Teana », exposition personnelle à la Galerie Denise René, Paris, France.

1961

Michel Ragon, critique d’art, mentionne les réflexions de Marino di Teana dans son livre Où vivrons-nous demain ? Il évoque également ses recherches dans « Naissance d’un Art Nouveau », «La Cité de l’An 2000», «Vingt ans d’art vivant».

1962

Marino remporte le premier prix du concours « Sculpture pour une usine » de l’entreprise Saint-Gobain (premier concours de mécénat industriel mené en France ) décerné par un jury prestigieux composé entre autres d’Alberto Giacometti, de Zadkine, de Poliakoff et de Michel Seuphor.

Il collabore avec le Groupe Mesure et participe à plusieurs exposi- tions en tant que membre du collectif (1963-65).

Expositions « L’art latino Américain à Paris », Musée d’art moderne de la Ville de Paris et «Antagonismes 2 l’objet», Musée des Arts Décoratifs (Palais du Louvre-Pavillon de Marsan, Paris) où il présente des sculptures-mobiliers inédites en collaboration avec les entre- prises Saint-Gobain et Uginox.

1963

Foire de Paris au Grand Palais. Marino réalise 8 fontaines monumentales en verre Clarit Saint Gobain de 7m de haut et plus de 16m de long pour l’exposition « Art Contemporain ». Il installe son atelier à Périgny-sur-Yerres (Val de Marne).

Jean Clay publie la première grande inteview de Marino pour Connaissance des Arts : « Marino di Teana raconte comment il a trouvé sa voie».

1964

Réalisation d’une œuvre en acier Inox pour le collège technique de Carpentras, et articipation au Salon «Réalités Nouvelles». Pierre Joly évoque l’œuvre de di Teana dans l’article « L’architecture des sculpteurs», Jardin des Arts.

 

1965

Il reçoit la médaille d’argent en tant que représentant de la France (ex æquo avec Le Corbusier) au Congrès d’Architecture et d’Urba- nisme de l’Université de BOCHUM (Allemagne), qui lui est remise par le chancelier Willy Brandt.

Reconstruction de la Chapelle de la Garde Freinet dans le Var. Commande du maire de la commune, Alfred Max, fondateur des revues Réalités et Connaissances des Arts.

Exposition «La main», Galerie Claude Bernard, Paris.

1966

Participe au VIIe « Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui » au Musée d’art Moderne de la ville de Paris et à «Tendenzen strukturaler Kunst» de Münster, (Allemagne).

Expositions « Ecole de Paris 1966 skulptur+plastik 5 », Galerie Appel de Francfort et « Kunst am Bau in Leverkusen » à Leverkusen en Allemagne et exposition « Philippe Morisson, Marino di Teana, Richard Mortensen », à la Galerie Hybler de Copenhague (Danemark).

1967

Publication de l’ouvrage monographique Marino di Teana par Jean Clay & Marcel Joray aux éditions du Griffon (Neuchâtel, Suisse), photographies de Pierre Joly et Vera Cardot.

Commande d’une œuvre en acier de 17 mètres de haut par le président de la Société GEEP Industries, André Chaslin, pour son usine de Chevilly. Les architectes Bernard Schoëller et Arsène Henry sollicitent une sculpture en acier pour le Hall de la société Shell (Tour CB 15) à la Défense.

Exposition «Piero Dorazio-Geneviève Claisse-Marino di Teana», Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, La Chaux-de-Fonds (Suisse).

 

1968

Réalisation de 3 sculptures destinées à des bâtiments publics; à Gournay-en-Bray avec l’architecte Jean Balladur, à Mulhouse et à Thann dans le Haut-Rhin pour les nouveaux collèges CES. Expose au musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds et participe au symposium organisé à la Grande-Motte pour l’embellissement public d’aménagement du Languedoc.

1969

À la demande de l’architecte François Davy, il réalise une sculpture monumentale en acier Corten pour l’institut technologique de Reims.

1970

Réalisation du hall de la Banque Française du Commerce Extérieur, boulevard Haussmann, à la demande du directeur Michel Orfila. Réalisation d’un haut relief en plexiglas pour l’exposition «Plas- tiques et Art Contemporain » au Palais de la Porte de Versailles.

1971

Œuvres monumentales : Grenoble, Farébersviller, Herblay, Mont- pellier, Colombes, Vitry sur Seine, Angoulême, Saint-Léonard, Clairmont-Ferrand, Paris Porte de Clignancourt. Commande de la sculpture porte-drapeau du camp de Canjuers et celle de la Garde Républicaine, boulevard Kellermann (Paris).

Exposition «L’acier-Sculptures et Reliefs», Galerie Denise René, Paris, et exposition itinérante « De l’objet à la cité » (Algérie, Maroc, Australie, Bénin, Ghana, Île Maurice, Malawi, Nouvelle-Calédonie, Burundi, Egypte, Kenya, Les Comores, Ouganda, Réunion, Rwanda, Tanzanie, Grèce, Luxembourg – 1971-1976).

1972

Diplômé d’honneur de la XIVe Triennale de Milan (Italie).

1973

Nommé conseiller artistique et membre de la Commission d’Architecture et d’Urbanisme de la Ville Nouvelle d’Évry Essonne). Installation de la sculpture Cercle Désintégré à Colombes (Hauts- de-Seine).

1974

Décoré de l’Ordre des Chevaliers des Arts et des Lettres par le Ministre de la culture (France).

Installation du Navire Spatial de 6m de haut pour la Garde Répu- blicaine de Paris. Première grande exposition à la Commanderie de Braux Sainte-Cohière.

Nommé Chevalier des Arts et Lettres et Médaille d’argent du Conseil Général du Val-de-Marne.

Jumelage de la commune de Périgny avec le village de Teana en Italie.

Exposition « Sculpteurs italiens de Paris », Hôtel de Galliffet, Institut culturel italien de Paris, Paris.

 

1975-76

Sa ville natale, Teana, lui décerne la Médaille d’or de l’Administration Communale.

Exposition itinérante à Saint-Étienne sous la direction de Maurice Allemand, Reims par Monique Faux (1975), Montbéliard, et grande rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1976). Le Courrier de l’UNESCO lui consacre un article.

Réalisation d’une œuvre en acier Corten pour la nouvelle École Polytechnique sur le plateau de Palaiseau.

Exposition « Agam - Di Teana - Marta Pan : Sculptures dans la nature », Galerie Attali, Paris.

 

1977

Il participe à la Biennale de la Petite Sculpture à Padoue, en Italie. Publication de l’Homme et l’Univers Mobiles – Logique triunitaire, dans lequel il précise : « Théorie intuitive créée en 1954, développée en 1955 et 1956, révisée en 1975 et publiée le 25 décembre 1977 ».

 

1980

Médaille d’or du Meilleur Artisan du Val-de-Marne (Île-de-France). Mise en place d’une sculpture monumentale en acier Corten à l’Université de Reims et acquisition d’une œuvre par la ville de Paris pour le Musée de la sculpture en plein air (Quai Saint- Bernard).

 

1981

Médaille d’or du Centre d’Histoire de la Tradition Populaire de Bella (Italie) à l’occasion du VIe congrès d’Histoire Lucanienne. Importante exposition au Musée des Beaux-Arts de Pau qui réunit sculptures, peintures et dessins réalisés entre 1960 et 1980.

 

1982

Prix d’Honneur «Artiste Plasticien» de la Fondation Konex de Buenos-Aires. Il est choisi pour représenter l’Argentine (son pays de formation artistique) à la 40e édition de la Biennale de Venise. Nommé Correspondant Académique de l’Académie Nationale des Beaux-Arts d’Italie.

Commence à animer un atelier d’initiation à l’architecture contem- poraine et à la sculpture pour les ateliers d’été des Écoles d’Art américaines de Fontainebleau à la demande de l’architecte Marion Tournon-Branly (auxquels il participera pendant plus de 20 ans).

1983

Publication de la monographie Marino di Teana e la sua nuova concezione dello spazio, par Giovanni Percoco (Naples, Italie).

 

1985

Émission télévisée « L’Espace de Marino di Teana » co-réalisée par Giovanni Percoco et produit par la RAI de la région de la Basilicate. Participe à un concours d’architecture pour les studios de télévision SFP à Bry-sur-Marne et réalise une œuvre monumentale de 6 mètres de haut pour l’Agence Fédérale de la Direction Régionale Rhéna- nie-Palatinat-Saarland de la ville de Sarrebruck (Allemagne) suite à l’obtention du Premier Prix d’un concours lancé par la ville.

1987

Monographie publiée en français et en espagnol par Tomás Alva Negri. Nouvelle rétrospective dans le Musée de la Sarre à Sarrebruck en Allemagne.

L’Académie d’Architecture lui décerne sa Grande Médaille d’Argent pour l’ensemble de son œuvre à l’occasion d’une cérémonie au Musée des Arts et Traditions Populaires.

À Buenos Aires, il est nommé membre de l’Académie des Beaux-Arts.

1988 -1989

François Reichenbach réalise un premier film pour Air France sur le thème de la création artistique ; Musique Sculpture Peinture avec Rostropovitch, Tamayo et Marino di Teana (1988) puis un second un film à l’atelier de Périgny ; La création Vagabonde (1989).

1989

Médaille d’Argent du Conseil Général de Val-de-Marne, (Île-de-France)

La société L’Oréal, à l’initiative de Guy Landon, lui commande une sculpture en acier inox pour son laboratoire d’Aulnay Villepinte ; les parfums Fapagau, une autre œuvre pour une unité de production à Saint-Quentin, ainsi qu’une autre grande sculpture à Fontainebleau.

Expose à nouveau à la galerie Patrice et Agnès Carlhian, mais aussi à Potenza et à l’Université de Basilicate (Italie).

Il présente ses maquettes d’architecture futuriste à l’École d’Art de Cergy Pontoise, où il anime un Atelier d’Été autour des questions de l’urbanisation d’un quartier de Cergy.

Giovanni Percoco publie une nouvelle étude «L’Espace plastique de Marino di Teana».

1990

Exposition personnelle à Neuchâtel à l’initiative de Marcel Joray. Première sculpture monumentale en marbre installée dans le village de Teana devant la mairie.

1991

Installation de la Liberté à Fontenay-sous-bois, sculpture monu- mentale de 20m de haut qui devient la plus haute sculpture en métal d’Europe.

Court-métrage Le Chant du Corten, par Arno Gaillard.

Artcurial présente deux expositions : « di Teana peintre » et « di Teana sculpteur».


1992

Expositions « L’imaginaire... de Marino di Teana – Carte Blanche à Artcurial» à Brive-la-Gaillarde et exposition au Grand Palais pour la FIAC (galerie Carlhian).

Exposition à la galerie Dutko d’un ensemble de maquettes; monument à la mémoire de Frédéric II Hohenstaufen.


1997

Marino est Invité d’Honneur (en tant que représentant de la France) au 26e Symposium International des Arts et des Sciences de l’Uni- versité de Séoul (Corée du Sud). Il prononce un cycle de conférences sur l’art, l’architecture et l’urbanisme à l’Université.

Il réalise une sculpture monumentale pour le Centre Européen d’éducation permanente de Fontainebleau.

2000

Marino participe à un hommage à Bernard Anthonioz, ancien Inspecteur Général de la Culture et chef de service de la Création Artistique sous le Général de Gaulle et Georges Pompidou.

2005

Huguette meurt suite à un accident de la route. Profondément marqué, Marino continue à travailler. Il expose au grand Théâtre d’Angers.

2007

Il est désigné comme Citoyen d’Honneur de la Région Basilicate (Italie).

Il participe aux deux premières biennales qu’organise Lydia Haram- bourg à Yerres dans le parc de la propriété Caillebotte et remporte un franc succès au Salon ART PARIS 2007 au Grand Palais avec la galerie Michèle Broutta.

2008

Installation et inauguration de 5 nouvelles sculptures monumen- tales dans son village natal de Teana. Il est nommé Citoyen d’Honneur de la région Basilicate en Italie, la préfecture lui commande une œuvre pour le palais de la région.

Conception de la porte monumentale en bronze, ainsi que le dessin de la rose et l’ensemble des nouveaux vitraux pour l’ancienne église Notre-Dame de la ville de Saint-Flour dans le Cantal.

2009

Il est invité d’honneur de la Triennale Internationale de Sculptures de Poznan (Pologne) et reçoit le Prix de sculpture «Commandant Paul-Louis Weiller», décerné à l’unanimité par les membres de l’Académie Française d’Architecture pour l’ensemble de son œuvre.

2012

Francesco Marino di Teana décède le 1er janvier à Périgny dans sa maison atelier.

 

2015

Exposition rétrospective à la Galerie LOFT, maquettes, sculptures, mobilier et tableaux.

2017 (été)

Exposition « Marino di Teana, forgeron de l’espace», citadelle de Sisteron (Alpes de Haute-Provence).

2018

Publication du Catalogue Raisonné de l’artiste aux éditions LOFT par Malika Vinot, sous la direction conjointe de Nicolas Marino di Teana

Vos photos d'archives
Marino di Teana avec Richard Mortensen et Morisson
Vidéo de présentation