Beyrouth — 1994

Charmouta

Deux ans après la fin de la guerre du Liban, Beyrouth n’était encore qu’un champ de ruine.
Ceux qu’on appelait alors les déplacés du Liban, parce que leurs villages avaient été détruits par les bombardements israéliens, occupaient les dents creuses du centre ville.
L’un d’entre eux, Habib, un gamin des rues me suivait comme une ombre dans mes repérages

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