BIOGRAPHIEGeorge Koskas


Né le 6 juillet 1922 à La Marsa, fait ses études et grandit en Tunisie. 

A 18 ans, et comme tous les jeunes passionnes d'art, il griffonne sur ses cahiers d'écolier quelques rapides portraits ou s'attarde à la réalisation d'œuvres plus réfléchies.

C'est à cette même époque qu'il rencontre le critique Max Paul Fouchet. Celui-ci a entamé une tournée de conférences en Tunisie et a l'occasion de jeter un oeil sur les productions précoces du jeune Koskas. 

 

Frappé par l'assurance du dessin et le choix heureux des couleurs il encourage Koskas à se lancer dans une carrière artistique. et c'est ainsi que deux mois plus tard George Koskas débarque à Paris.

Il fréquente d'abord l'atelier d'Andre Lhote, s'initie à la gravure à l'Ecole des Beaux Arts de Paris avant d'entrer dans l'Atelier Fernand Léger.

L'atelier de Fernand Léger fut pour lui une véritable révélation : tous les courants de l'art moderne s'y rencontrent et les plus grands y ont suivi l'enseignement du maître, de Nicolas de Stael à l'américain De Kooning.

"Personnellement le séjour que j'ai effectué chez Léger m'a permis d'appréhender avec plus de netteté les rapports permanents entre la peinture et l'architecture. Je ne saurais oublier combien je dois à Fernand Léger pour tout ce qui concerne la polychromie en architecture".

Ces années de formation supérieure ont donné à Georges Koskas une tournure d'esprit qui le menait naturellement vers l'art abstrait. En fait, Léger n'encourageait pas ses émules dans cette voie. Cependant les formes qu'il donnait à son néo-réalisme n'admettait comme prolongement que deux éventualités : ou l'on poursuivait la tentative difficile et vaine de ce qu'on a appelé le réalisme socialiste, chemin identifié chez Fougeron ; ou délibérément, l'on poussait la pensée de Fernand Léger jusqu'à ses ultimes implications et on choisissait l'abstrait. 

 

C'est ce que fit Koskas.

 

Dès sa première exposition à la Galerie Arnaud qui publie le journal Cimaises et qui eut son temps d'avant-garde, les tendances du jeune peintre se manifestent avec force. Les toiles étaient constituées par un équilibre de forme géométrique le plus simplement exprimé : sur des fonds de couleurs simple, les points et les traits sont les seuls instruments du peintre. Un genre que les critiques parisiens identifient comme un travail entre la peinture et la musique.

Séduit par cet art, le représentant du Vénézuéla à Paris prend en charge l'organisation d'une exposition de Koskas à Caracas. Elle lui vaut à un succès considérable et suscite même un courant inspiré de son art en Amérique du Sud. Le musée d'Art Moderne de Caracas fait l'acquisition d'une dizaine de toiles qui trouvent leur place sur les murs de l'Université de cette ville. 

 

Après Caracas, Georges Koskas met un point final à la période des "points" au cours d'une dernière exposition à Paris. 
 

Contacté par la Galerie « Rose Fried » à New-York  pour une exposition, George Koskas y accompagne ses oeuvres et rencontre le dessinateur Steinberg ainsi que le directeur du MoMA.

Les choses s'enchainent ensuite rapidement, entre projets de films, peinture, architecture, romans photo, etc. Sollicité par le réalisateur Jacques Baratier, il se rend à Tunis et prend en charge la décoration, les costumes et surtout les couleurs du film Goha : ce premier long métrage de Baratier mettant en scène Omar Sharif, reçoit bientôt Prix international du Festival de Cannes.

 

"J'ai vraiment essayé de créer une unité de la couleur dans le film et maintenir un rapport étroit entre la couleur et l'action. Le film on le sait a obtenu à Cannes un grand succès et j'ai eu le plaisir d'être félicité par Abel Gance, Louis Malle et François Truffaut".

 

Je suis retourné à Paris et j'y ai de nouveau exposé cette fois chez Raymond Cordier. Déjà se manifeste chez moi des tendances figuratives. 
Cet hiver à Paris j'ai participé à une importante exposition qui réunissait beaucoup des grands peintres d'aujourd'hui. Je réaliserait probablement l'hiver prochain une nouvelle exposition aux Etats-Unis.
« A Tunis j'ai pris contact avec l'architecte Cacoub pour réaliser la décoration et la polychromie d'une nouvelle station balnéaire.

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