Vue du premier volet de l’exposition, Step by Step Boogie Woogie, New Space, Liège, juin- juillet 2023
Vue du premier volet de l’exposition, Step by Step Boogie Woogie, New Space, Liège, juin- juillet 2023
Exposition
Gratuit
Encre
Esquisse
Huile
Installation
Peinture
Performance
Relief
Sérigraphie

« Side Step Boogie Woogie » Exposition collective

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Galerie les filles du calvaire
17 rue des Filles du Calvaire
75003 Paris
France

Comment s'y rendre ?

Du 30 janvier au 24 février 2024, la galerie Les filles du calvaire présente une exposition personnelle d'Olivier Mosset, ainsi qu'une exposition collective curatée par Sarina Basta, sur une proposition de l'artiste.

Rue Chapon, Olivier Mosset, qui n'a pas bénéficié d’une exposition à Paris depuis plusieurs années, présentera un ensemble de pièces monumentales récentes ainsi que des pièces historiques. Rue des Filles-du-Calvaire, l'exposition collective « Side Step Boogie Woogie », dont le commissariat a été confié à Sarina Basta, s'attachera à explorer le compagnonnage de Piet Mondrian et ses réseaux d’amitiés artistiques.

« Side Step Boogie Woogie »
Exposition collective
Commissariat de Sarina Basta sur une proposition d'Olivier Mosset
17 rue des Filles-du-Calvaire

John Armleder, Art Orienté Objet, Donald Baechler, Francis Baudevin, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Paz Corona, Alain de Clerck, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Fritz Glarner, Eléonore False, Sylvie Fleury, Robert Indiana, Jacob Kassay, Jean-Charles Kien, Tilhenn Klapper, Sherrie Levine, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d'Algue, G T Pellizzi, Robert Barry, Kiki Smith, Maxime Thomas, Morgane Tschiember, et Marta Wengorovius. Documentation à propos de Joséphine Baker et Gordon Parks.

Après une première exposition présentée à la New Space Liège, le projet « Step by Step Boogie Woogie » prend une nouvelle forme dans l’espace historique de la galerie Les filles du calvaire (17 rue des Filles-du-calvaire, Paris), sous le titre « Side Step Boogie Woogie ». Alors que le premier volet s’attachait à mettre en exergue le lien entre Piet Mondrian, la musique et la danse, l’exposition à la galerie Les filles du calvaire explore les communautés constituées autour de l’artiste et des filiations qui en ont suivi.

Cette série d’expositions est née d'une anecdote sur Piet Mondrian, des communautés qui se sont constituées autour de lui, de son amour pour le jazz et de la danse. Interpellé par l'engouement qu’a suscité l’artiste Piet Mondrian, Olivier Mosset, investi dans la scène artistique française depuis les années soixante, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire. Les visiteurs sont invités à se promener dans une reconstitution du dernier atelier de Mondrian aux États-Unis aménagé en 1943, faisant lieu de scénographie pour une pièce chorégraphique de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas. Danse, musique, communautés artistiques et Mondrian sont les fils rouges de cette exposition.

À propos de Olivier Mosset      

Né en 1944 à Berne. Vit à Tucson, Arizaona

Adepte d'une abstraction rigoureuse, le peintre Olivier Mosset pratique un art qui ne cesse d’interroger ses propres moyens d’existence. Né en 1944 à Berne, il grandit à Neuchâtel et effectue un premier séjour à Paris, à l’âge de dix-huit ans. Il rencontre les nouveaux réalistes, notamment Jean Tinguely et Daniel Spoerri, et devient brièvement l’assistant de Tinguely qui lui fait connaître l’œuvre de Marcel Duchamp. En 1965, Mosset s’installe dans la capitale française et, en 1966, il forme l’association B.M.P.T. avec les peintres Daniel Buren, Michel Parmentier et Niele Toroni, groupe dissous en 1967. Réunis par un commun rejet de la peinture dominante et du culte de l’artiste, ils exposent leur volonté de rupture au travers d’œuvres anonymes et interchangeables.

En 1967, lors d’un voyage à New York, Mosset rencontre Andy Warhol et découvre le travail de Robert Ryman. Établi dans cette ville en 1977, il se consacre au monochrome, puis développe une abstraction géométrique colorée, après une longue période dédiée à peindre des cercles noirs sur fond blanc, puis des toiles à bandes. Sa peinture revendique un aspect purement visuel et autoréférentiel, incarné dans des formes neutres, élémentaires, autonomes et invariablement répétées. Issue des débats artistiques new-yorkais et parisiens des années 1960 et 1970, sa pratique questionne inlassablement le médium peinture. Dans les années quatre-vingt, aux côtés d’artistes américains et européens tels que Marcia Hafif et Joseph Marioni, il participe au mouvement de la Radical Painting. En 1985 a lieu sa première exposition rétrospective, à Poitiers et à Châteauroux en France, ainsi qu’au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, puis en 1986 au Kunsthaus d’Aarau. Reconnu internationalement et exposant dans le monde entier, Mosset représente la Suisse à la Biennale de Venise en 1990 et son influence se manifeste sur toute une jeune génération d’artistes. En 2020, le MAMCO à Genève lui consacre une grande rétrospective.

 

 

À propos de Sarina Basta 

Sarina Basta est curatrice, enseignante et directrice du bureau des heures invisibles. Elle est actuellement associée du groupe curatorial Radicants. Elle a été responsable du projet artistique et curatrice au Confort Moderne, Poitiers, co-commissaire du Festival Move au Centre Pompidou, lauréate de la chaire de Curateur Gulbenkian aux Beaux-arts de Paris, curatrice au SculptureCenter et curatrice associée de la biennale Performa à New York. Diplômée du programme SPEAP fondé par Bruno Latour à SciencesPo, Paris et du Whitney program ISP, New York, elle fait partie du comité scientifique du programme doctoral RADIAN co-organisé par l'ESAM, Cherbourg et Caen. Elle est éditrice de nombreux catalogues d'art, et auteure de la chronologie raisonnée de Vito Acconci.