Au royaume de Babok Olivier REBUFA
« Quel poids (réel, symbolique ou numérique) s’accolerait donc à une photo chargée, fétichée, envoûtée ? Si les sorts et les grigris ont bien une durée limite au temps de leur réalisation, qu’arriverait-il aux photos soumises à ce traitement à la fin de cette action. Perdraient-elles leur image photographiques, leurs qualités plastiques, leurs charges argentiques, leur définition numérique ? »
Cette interrogation, Olivier Rebufa la poursuit dans un travail « africain » sur la potentialité magique de la photographie. Mais il fallait d’abord que les objets s’incarnent, se « chargent », pour que les photographies d’Olivier Rebufa assument leur densité d’interrogation, de doute et, pourquoi pas, de noirceur ».
François Bazzoli.