
(c) Galerie Robet Dantec
Combats Haleh Zahedi
Née en 1982 à Téhéran, Haleh Zahedi arrive en France après l’obtention d’une Maîtrise en Graphisme à l’Université d’Art et d’Architecture AZAD de Téhéran. Elle obtient, en 2018, un doctorat d’Arts Plastiques à l’Université de Strasbourg. L’artiste explique notamment avoir d’abandonné la peinture à son arrivée en France parce qu’elle « avait quelque chose à régler avec le dessin ». Avec lui, elle cherche au plus profond d’elle même, notamment dans ses souvenirs d’enfance en Iran, sur fond de post-révolution islamique et de guerre Iran-Irak. Qu’il s’agisse d’animaux, d’insectes ou d’humains, le trait est toujours chargé d’énergie. Tantôt vif et rapide, tantôt émergent et sinueux, il convoque la dynamique du mouvement. Il est également chargé d’une forme de délire contrôlé et assumé. « Le rapport entre mon propre travail plastique et la folie se résume surtout à un questionnement sur la normalité. Ma pratique concerne un borderline, une approche de l’inconscient par le dessin dans un procédé de convocation de l’imaginaire sans tabou », précise Haleh Zahedi. L’exposition présentée à la Galerie Robet Dantec permettra donc d’apprécier ces « combats » entre le noir du fusain et le blanc du papier, entre l’animalité et l’Humanité, entre la raison et la folie.






