Des métamorphoses corps-éclosions Maëlle Bellec

Performances

Jeudi 23 mai : premier mouvement « Des métamorphoses » de 18 h 30 à 22 h

Samedi 25 mai : deuxième mouvement « L’air du temps » lecture de textes de Maëlle Bellec de 18 h 30 à 22 h

La L Galerie est heureuse de présenter l’artiste Maëlle Bellec et son exposition intitulée Des métamorphoses Corps-éclosions.

Maëlle Bellec excelle dans ses multiples métiers. Que ce soit en tant qu’actrice ou écrivaine, elle explore désormais la scène de l’art visuel avec une série d’encres qui sera exposée à Paris, après le succès de sa première exposition en Bretagne, sa terre natale.

Son processus de dessin s’inscrit dans la continuité de son travail artistique. Le geste né du mouvement de la danse et celui de la main qui écrit trouvent leur prolongement naturel dans le tracé du dessin.

Ce trait émerge du rapport organique de son corps avec le présent, tandis que le dessin lui-même découle de son cheminement à travers le temps  et l’histoire, ce qui lui confère sa vivacité.

« Mon travail est toujours lieu d’une sève originelle, tellurique, du corps qui fait trace, de ce dont il est traversé, qu’il soit écriture, danse, ou dessin. Être passeur d’un geste de création est être « agit » par une puissance, qui dépasse, un au-delà soi, une extrême force et vulnérabilité, qui irrigue mon travail depuis toujours. Et ce trait, ces dessins, témoignent de la rencontre de toutes ces dimensions.

De la même manière que le corps trace dans le vide, fend le vent, quand il marche dans la ville, creuse le sable qu’il impressionne de son poids, ou rencontre la vibration de l’eau, la création est issue de la rencontre et de la relation vivante, de la réceptivité à ces temps qui nous traversent, pour laisser apparaitre l’inattendu mouvement, forme, écho, résonnance. Cette relation s’est imprimée là, avec cette encre sur ce papier, depuis ma propre architecture, osseuse, fibreuse, sanguine, organique, musculaire.

Des corps, et au-delà, ces encres sont un lieu d’humanité, essence originelle, au milieu du chaos. »

Maëlle Bellec