…, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ Amélia Sampaio
Performances
Vendredi 29 septembre à 18h00
Samedi 30 septembre à 15h00 et à 18h00
Dimanche 1er octobre à 15h00
Rencontre avec l’artiste
Dimanche 1er octobre de 10h00 à 12h00
Ouverture au public
Vendredi 29 et samedi 30 septembre, dimanche 1er octobre
14h30 - 18h00
La performance Suppliques est une réflexion sur la liberté, comme résultat d’un travail collectif, d’une lutte commune.
Une femme noire est vêtue simplement d’une tunique blanche, elle est enroulée dans du fil de fer barbelé, dans une position inconfortable, presque dangereuse...
Des photographies et une installation, qui toutes se réfèrent au sens profond de la devise française, évoqueront l’univers artistique d’Amélia Sampaio.
Amélia Sampaio est une artiste brésilienne, installée depuis octobre 2020 à Avignon.
Elle est née et a grandi dans la banlieue ouvrière de Rio de Janeiro. En 2021, elle a obtenu un Master d’Art de l’Université de l’État de Rio de Janeiro. Elle propose essentiellement des performances et des installations, mais aime aussi produire des vidéos (souvent – mais pas exclusivement - à partir de ses performances), participer à des interventions urbaines ou créer des sculptures à partir de matériaux non traditionnels.
Son travail d’artiste est nourri d’expériences personnelles. Une enfance pauvre (mais heureuse), un travail de professeure dans des écoles situées dans des favelas et dans des prisons.
Le racisme quotidien auquel les gens de couleurs et les indiens doivent faire face au Brésil ainsi que le machisme d’une société brésilienne qui s‘est construite au moment de la colonisation et de l’esclavage, lui ont suggéré, lui suggèrent encore, l’obligent presque à une création où la dimension sociale est omniprésente.
Elle éprouve ainsi le besoin de parler de la douleur dans ses créations. Le plus souvent, c’est d’une douleur sociale dont il s’agit, et plus spécialement de la douleur des personnes vulnérables. De ces douleurs qui ne sont pas reconnues ou ignorées par une classe culturellement et économiquement dominante.
Elle aime à rappeler le besoin d’écoute ; Il lui faut manifester de la solidarité et essayer de contribuer à réparer ces douleurs insidieuses, à rendre de la dignité à des populations méprisées. Il est donc également question de mémoire et de réparation, parfois de résilience, dans son propos artistique.