L Je veux dire l’attente Mark Peintre
Performance « Nuit Blanche » samedi 1er juin à partir de 20 h.
La L Galerie est heureuse de présenter l’exposition exceptionnelle nommée L Je veux dire l’attente de l’artiste Mark Peintre, à l’occasion de la 23ème édition de la Nuit Blanche à Paris.
Durant cette exposition l’artiste dévoile sa série de peintures saisissantes intitulée « L ». Au sein de la galerie le samedi 1er juin 2024, Mark Peintre sera accompagné de Jean Peyrelade et Djénina Hagenburger et délivrera une performance exclusive autour de son travail.
« Une nuit blanche est une nuit complète sans sommeil, sans avoir dormi la journée précédente. L’expression date du Moyen-Âge et fait référence au rituel auquel devaient se soumettre les futurs chevaliers, ils passaient une nuit entière à prier habillés en blanc avant de se faire adouber au petit matin. »
Cette définition découverte par l’artiste illustre partiellement, selon ses propres termes, la dernière phase de la performance qu’il réalisera. Pour Mark Peintre, cela résonne avec le thème de l’attente, et rien n’est plus symbolique pour lui que de passer la Nuit Blanche à attendre.
Dans cette exposition, le concept de l’attente (L), ou plus précisément l’attente du peintre avant de devenir peintre, est exploré à travers la représentation de la figure assise. Le point de départ de la réflexion est la chaise, et plus particulièrement La chaise de V. Van Gogh.
Pour Mark Peintre, le choix de cet artiste ne repose pas uniquement sur ses qualités de peintre, mais parce qu’il est l’une des figures majeures de l’histoire de l’art : celle du « peintre maudit ». « Pourquoi occupe-t-il cette place ? Pour sa supposée peinture ou pour sa supposée folie, sa supposée pauvreté ? »
« Performance pour une nuit blanche ; une nuit sans sommeil où l’art se montre, se dévoile, s’exhibe. »
Mark Peintre
Lors de sa performance, le corps de l’artiste devient l’objet de l’attente et de la révélation, tandis que le public, contraint par le blanchiment de la vitrine, devra l’observer partiellement au travers de petites fenêtres ménagées dans la surface peinte de la vitrine depuis l’extérieur de la galerie. Par ce processus Mark Peintre entend « objectiver » le regard des spectateurs et les transformer en acteur conscient de leur propre voyeurisme.
Dans le même temps, une autre artiste performeur interviendra par une logorrhée verbale tentant d’entrer en contact avec le public et l’amenant à entrer dans la galerie.
Après le départ du dernier spectateur, Mark Peintre s’installera au centre de la galerie sur une chaise, devenant lui-même une oeuvre à observer jusqu’au lendemain matin. Face à lui, la fenêtre de la vitrine sera obstruée par un miroir, offrant aux passants le choix entre contempler leur reflet ou bien le regarder de biais.
Durant cette phase finale de la performance, aucune image ne sera incluse dans le processus, soulignant ainsi une expérience purement sensorielle et intime.