© ADAGP, Paris, 2023
La Fondation Maeght présente "Jean Paul Riopelle - Parfums d'ateliers" Jean Paul Riopelle
À l’été 2023, la Fondation Marguerite et Aimé Maeght proposera une exposition monographique consacrée à Jean Paul Riopelle (1923-2002), artiste canadien qui a profondément marqué l’histoire de l’art. Du 1er juillet au 12 novembre 2023, l’exposition « Jean Paul Riopelle - Parfums d’ateliers » explorera l’Œuvre de l’artiste comme il n’a jamais été vu grâce au commissariat de sa fille, Yseult Riopelle, et à de nombreux prêts exclusifs publics et privés.
Quand il arrive à Paris en 1947, Riopelle découvre le travail d’artistes internationaux tous avides comme lui de liberté et d’expérimentation. Rapidement, ses œuvres sont exposées à Paris, Londres, New York, Ottawa, Montréal et Québec. En 1962, Riopelle représente le Canada à la Biennale de Venise et reçoit un des trois prix de l’UNESCO. Dès lors, sa renommée internationale est immense pour un artiste aussi jeune. Pendant quarante ans, entre ses ateliers au Québec, à Paris, Vétheuil, Meudon, Saint-Cyr-en-Arthies, ou dans le Sud de la France et son retour au Canada en 1990, Riopelle, toujours débordant d’idées et ouvert à toutes les techniques, s’avérera un artiste unique.
Après deux expositions monographiques consacrées à Riopelle en 1970 et 1990, la Fondation Maeght propose avec « Jean Paul Riopelle - Parfums d’ateliers » une approche nouvelle, un voyage au cœur des œuvres de l’artiste, réalisées au sein des différents ateliers qu’il occupa des deux côtés de l’Atlantique. L’exposition présentera ainsi plus de 180 œuvres de Riopelle, des travaux phares aussi bien qu’inédits, proposant un cheminement à travers les techniques utilisées par l’artiste.
Si l’une des salles de la Fondation Maeght [salle Giacometti] proposera un parcours historique, l’exposition n’est cependant pas une rétrospective. Dans les salles suivantes seront en effet développés des thèmes n’ayant jamais été dévoilés avec une telle ampleur dans une même exposition : les collages, le bestiaire, les « jeux de ficelle », les pastels, fusains ou tapisseries, puis les inspirations nordiques et l’influence de Matisse. Dans la salle dite « de la Mairie » à la Fondation seront présentées neuf imposantes lithographies originales de la série Suite, et pour la première fois depuis des années, Chevreuse, le plus grand tableau peint par Riopelle sera accessible au public grâce au prêt exceptionnel du Centre Pompidou.
Cette exposition sera l’occasion d’une programmation estivale dédiée à l’artiste : concerts, projections de films en plein air, ateliers pour enfants... Elle marquera aussi le grand retour de la danse à la Fondation Maeght avec « Passages » de Noé Soulier dans des décors que Riopelle avait imaginés pour Merce Cunningham en 1967. Les carnets de dessins de Riopelle permettant d’en produire pour la première fois un des ensembles en grandes dimensions, ils seront activés par le chorégraphe et ses danseurs à la Fondation Maeght.