Une installation artistique contemporaine montrant une structure en verre bleu transparent en forme de boucle verticale. Deux longues mèches de fibres blanches (ressemblant à de la laine ou du coton) passent à travers la boucle et tombent jusqu'au sol. L’image de gauche montre l’installation entière dans une pièce aux murs en plâtre beige, tandis que l’image de droite offre un gros plan sur la texture des fibres et la transparence du verre.
Clara Rivault, Ophis 2, 2025, verre soufflé, structure en métal et laine de Mérinos, 150 x 5 cm © Timothée Chambovet
Exposition
Gratuit
Installation
Sculpture
Technique mixte

La Tresse des Araignées Clara Rivault

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Les filles du calvaire
17 rue des Filles du Calvaire
75003 Paris
France

Comment s'y rendre ?

La galerie Les filles du calvaire accueille l’exposition personnelle de Clara Rivault, La Tresse des Araignées du 16 octobre au 29 novembre 2025. L’exposition propose une exploration poétique et puissante de la féminité comme force indomptable, à l’image d’une terre qui, après avoir connu le feu ou la destruction, renaît, plus forte et plus belle. La femme y est envisagée comme une métaphore de la nature, un être traversé par les épreuves et marqué par les cicatrices, mais capable de résilience et de renaissance, tel le phénix.
 

Inspirée par l’écoféminisme, la sororité, et l’ADN universel des êtres vivants, cette exposition célèbre une féminité guerrière et collective, où l’union devient une force invincible. L’idée d’une réconciliation entre l’humanité et la nature s’y déploie comme une nécessité pour retrouver un équilibre vital. La femme, comme Gaïa, la Terre, incarne une tension entre Éros et Thanatos : l’instinct de vie et celui de mort, la création et la destruction, la douceur et la force, se confrontent.
 

Les références à la mythologie, aux récits ancestraux et aux grands textes littéraires dialoguent avec des récits intimes puisés dans l’histoire familiale de l’artiste. Telle une naturaliste, elle enrichit ses histoires de matières issues d’une collecte photographique mais également de prises de vue réalisées dans son atelier, sur des modèles vivants.

Les matériaux utilisés, organiques - verre, laine, métal ou bois - évoquant à la fois la fragilité et la solidité, l’éphémère et l’éternel, deviennent les représentants d’un monde instable mais fécond. Les oeuvres présentées matérialisent cette dualité et cette quête d’un équilibre : la terre crue se mêle au verre en fusion, des matières s’étreignent et s’unissent, évoquant à la fois les blessures et la guérison, la lutte et l’apaisement. Ces pièces, à l’image des figures mythologiques féminines, incarnent la fertilité, la métamorphose et l’amour, tout en portant les traces des transformations qui les ont façonnées.