Malaval, Kamikaze Rock Robert Malaval
Deux rescapés de la Galerie Alexandre Iolas, Samy Kinge et Dominique Chenivesse présentent pour l'exposition d'inauguration de leur galerie un ensemble d'oeuvres de Robert Malaval. Elles sont présentées sous le titre Kamikaze Rock et s'annoncent comme la suite de Kamikaze fin du Monde...
Dans un entretien de juillet 1979 il se confie en ces termes :
"Kamikaze Rock s'est d'abord intitulé Kamikaze fin du Monde. Je n'ai pas envie, aujourd'hui, par le seul titre, d'indiquer une évidence.
Kamikaze s'est un fantasme personnel et la fin du monde concerne tout le monde. Je veux donner maintenant des énergies toniques. Je ne suis pas un prophète. La peinture est un divertissement, un refoulement comme la musique ou l'écriture. Pour celui qui regarde, cela doit aussi être un amusement.
Rock, c'est une manière de signaler que ces tableaux ont été faits très vite, comme un flash, et qu'ils sont comme des chansons ou des morceaux de musique se jouant dans un temps très court.
Le geste pictural dure un peu plus longtemps mais le principe est le même : vitesse, énergie, accélération, électricité et plus encore dans cette exposition que dans les autres."
Avant, j'avais déjà utilisé les paillettes que l'on retrouvera ici, c'est ornemental, et j'y tiens (...).
Un tableau qui doit être mis au mur se doit d'être somptueux. Les kamikazes correspondent à une époque de désespoir que j'ai transformé en