
pigalle people Jane Evelyn Atwood
En une vingtaine de tirages argentiques en noir & blanc, Jane Evelyn Atwood dévoile la vie des transsexuelles de Pigalle dans les années 80.
Dès ses premiers reportages, Jane Evelyn Atwood a posé la question de la distance, tout autant celle qui la sépare de son sujet que celle qui se fixe, souvent spontanément, entre un spectateur et une photographie. Il en est ainsi de Pigalle People, réalisé en 1978 et 1979, juste après Rue des Lombards (Xavier Barral, 2010), centré sur Blondine, fille de joie au grand cœur. Pigalle, donc, encore dans son jus parisien, peuplé de bonneteurs, de flics et de boxonneurs, de marchands de marrons et de catcheurs d’occasion, de touristes à gogo flânant autour du Moulin Rouge et de celles qui furent longtemps considérées comme appartenant au folklore local, les transsexuelles.