A PSALM FOR THE WILD BUILT Marion Mandeng - Barbara Boekelman - Eleonora Roaro - Cathy Jardon - Irina Gabiani
Prenant son titre du livre éponyme de Becky Chambers, cette exposition aspire à être un poème visuel en révérence de ceux qui sont fabriqués sauvages. Elle se veut une déclaration d'amour et de solidarité de quatre artistes femmes "fabriqués sauvages", aux côtés des quatre femmes "fabriqués sauvages" dirigeant la Galerie Luisa Catucci, envers leurs pairs indomptés —femmes, hommes et ceux entre les deux.
La sauvagerie intérieure est une force profonde et indomptée résidant profondément en de nombreux individus. Embrasser cette sauvagerie intérieure permet aux femmes d'accéder à leur pouvoir primitif, de se reconnecter à leurs instincts naturels et de naviguer dans les complexités de la vie avec un esprit féroce et inflexible. Cette sauvagerie défie les attentes et les limitations sociétales; elle peut être contenue ou réprimée temporairement, mais elle trouve inévitablement son chemin vers l'éruption. Elle est une source de force immense, de résilience et d'intuition, se manifestant par des expressions de créativité profonde, de protection féroce et de détermination inébranlable. Ce torrent de créativité brute place les artistes femmes à l'avant-garde du "wild built", malgré les désavantages historiques et sociétaux qui leur ont nié les mêmes opportunités offertes à leurs homologues masculins.
Tout comme un volcan entrant en éruption après des années de dormance, la créativité des femmes a ressurgi au cours du siècle dernier, contribuant de manière significative aux transformations inspirantes et stimulantes dont la société a continuellement besoin. Les manifestations de l'artisanat des femmes "fabriqués sauvages" dans la scène artistique contemporaine sont vastes et variées.
Cette exposition ne cherche pas à représenter ou à enseigner l'histoire des femmes dans l'art (ou d'autres domaines), mais simplement à exprimer l'amour et l'appréciation pour les esprits apparentés.
De plus, la sauvagerie intérieure se manifeste sous diverses formes d'expression. Cette exposition ne se concentre pas sur les gestes explosifs semblables à ceux de Jackson Pollock ou sur les expressions passionnées de Tracey Emin, mais plutôt sur une sauvagerie qui induit des réflexions profondes sur soi-même, la société, l'existence et ses attitudes et rôles.