Malaval, 15 Dessins pour la remise à jour du Parc de Saint-Cloud
Exposition
Gratuit
Dessin

Robert Malaval: 15 Dessins pour la remise à jour du Parc de Saint-Cloud Robert Malaval

Dates : Samedi 14 mai 1966 - Lundi 30 mai 1966

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Vernissage : Vernissage ven 13 mai 1966, 18:00

Vernissage
ven 13 mai 1966, 18:00

Adresse : Galerie Yvon Lambert, 29 rue de Seine, 75006 Paris

Galerie Yvon Lambert
29 rue de Seine
75006 Paris
France

Comment s'y rendre ?

Itinéraires, voiture, bus, marche, vélo ...

Description, horaires...

Les dessins de Malaval traitent de la transformation du Parc de Saint-Cloud. Ce sont des descriptions qui pourraient tout aussi bien être faites par des voies littéraires : Malaval ne s'intéresse à la sculpture et à la peinture que dans la mesure où elles permettent de transcrire des idées.

Les projets qu'ils présente sont réalisables: chaque détail est minutieusement étudié, les difficultés techniques théoriquement résolues grâce aux matériaux modernes qui libèrent l'homme de la notion de pesanteur.

Moraliste, Malaval envisage l'art comme une thérapeutique à l'échelle d'une société. Son architecture tend à réorganiser l'espace et les rapports humains: les loisirs populaires sont canalisés, les parcours d'autoroute déviés vers des haltes édifiantes. Malaval renoue ainsi avec les traditions utopistes du XVIIIe siècle, les Louis-Etienne Boullée, les Claude-Nicolas Ledoux qui rêvaient d'une régénération de l'Homme et des Moeurs grâce à l'architecture.

Malaval, pour sa part, rêve de faire vivre les hommes dans un paradis qui serait une sorte de Luna-Park géant. Il rêve d'une humanité à nouveau pure et romantique et qui retrouverait le goût de la nature, des branches couvertes de rosée, des promenades dans les sous-bois à la découverte de monuments dignes de Raymond Roussel… Mais pour épargner à l'homme le contact de la mousse pourrissante et les suintements de la Terre-Mère accoucheuse de mort, la visite se ferait par circuit Telex, sans qu'il y ait à quitter le volant de la voiture ou le fauteuil rivé devant l'écran. Le paradoxe n'est qu'apparent: les 819 lignes de l'image télévisées sont hygiéniques et immatérielles, comme les lignes d'une image dessinée.

 

OTTO HAHN

Avril 1966

Photosgraphies de l'exposition

Visite de l'exposition en photo
Document de l'exposition consacrée à Robert Malaval, Parc de Saint-Cloud, 1966