Voyages intérieurs – Cartographies du vivant Letizia Giannella et Qingyuan Liang

LooLooLook Gallery est heureuse de présenter Voyages intérieurs – Cartographies du vivant, une exposition duo réunissant l’artiste italienne Letizia Giannella et l’artiste chinoise Qingyuan Liang. À travers le dessin et l’illustration, leurs univers poétiques se rencontrent pour offrir un voyage à la fois intime et universel, où la mémoire, la nature et l’imaginaire s’entrelacent.
 

Deux artistes, deux écritures visuelles

• Qingyuan Liang est une illustratrice et conteuse visuelle chinoise, basée au Royaume-Uni. Son langage artistique navigue entre le dessin, l’illustration et le livre d’artiste, prenant souvent la forme de récits visuels longs tels que des albums, romans graphiques ou fanzines. Avec une sensibilité émotionnelle singulière et une poésie silencieuse, elle explore les thèmes de la mémoire, de la solitude, du deuil, de la guérison et de la transformation douce.

Ses images ne sont pas des représentations, mais de véritables topographies émotionnelles : des espaces façonnés par les souvenirs, les paysages intérieurs et l’observation intime. Pour elle, le dessin est un acte de soin et d’attention, une manière d’écouter et de donner place aux rythmes fragiles de la vie. Son travail a été présenté dans des foires internationales du livre d’art et figure dans des collections institutionnelles, notamment à Londres (Rosslyn Hill Chapel et Gosh! Comics).

• Letizia Giannella, née en Italie et vivant à Paris, est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Naples. Elle développe une pratique du dessin à la croisée de plusieurs disciplines : art, urbanisme, archéologie et cartographie. Ses œuvres, à la fois rigoureuses et intuitives, interrogent l’identité des lieux, les transformations des territoires et les liens entre paysage naturel et paysage culturel.

Ses travaux, présentés dans des salons, galeries et institutions en France, en Italie et à l’international, ont été salués par la critique. En 2024, elle a reçu deux médailles d’or au Salon National des Beaux-Arts de Paris. Dans son œuvre, le dessin prend la forme d’une cartographie sensible et imaginaire : ligne après ligne, le territoire se construit comme une découverte progressive, où photographies et fragments de réalité viennent dialoguer avec la mémoire du paysage.
 

Une rencontre poétique et spirituelle
 

Si l’une part de souvenirs personnels et d’observations intimes, et l’autre de la mémoire géologique et culturelle du territoire, les deux artistes partagent une même quête : utiliser le dessin comme langage du sensible. Leurs œuvres ne cherchent pas à représenter le monde tel qu’il est, mais à en révéler les résonances profondes.
 

Dans ce face-à-face, le spectateur est invité à un voyage intérieur : les dessins de Qingyuan Liang ouvrent des espaces de fragilité et de tendresse, tandis que ceux de Letizia Giannella cartographient la vitalité des paysages en transformation. Ensemble, elles construisent un dialogue fécond entre mémoire, nature et imaginaire, où douceur et joie deviennent une forme de résistance.