Bendana | Pinel Art Contemporain & artiste
Courtesy Bendana | Pinel Art Contemporain & artiste
Exposition
Gratuit
Acrylique
Collage
Peinture
Photographie

Winter's Whisper Thomas Broomé, Alberto Cont, Lake Verea, Niccolò Montesi, Caio Reisewitz, Julio Rondo, Miguel Rothschild

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Vernissage
sam 7 déc 2024, 16:00

Bendana ⎢ Pinel Art Contemporain
‍4 rue du Perche
75003 Paris
France

Comment s'y rendre ?

Bendana | Pinel Art Contemporain a le plaisir de présenter « Winter’s whisper » une exposition collective rassemblant les œuvres de sept artistes internationaux. Dans l’atmosphère froide et silencieuse qui caractérise la saison hivernale, les œuvres réunies semblent murmurer des messages subtils. Chacune, par son langage visuel unique, incarne une histoire transmise au-delà des mots, des « murmures » qui résonnent et remplissent chaleureusement l’espace de souvenirs, d’émotions et de réflexions.

 

Les œuvres de Thomas Broomé, devenues de plus en plus complexes et multidimensionnelles, dépeignent des intérieurs par un langage visuel qui lui est propre : les lettres, signes et mots répétés à la surface de ses images structurent les sujets et objets de la composition. Dans un univers onirique, la disposition des formes et les différentes couches du tableau créent un sentiment de profondeur et plongent le spectateur dans une véritable lecture de son œuvre.

 

Rappelant la tradition de la peinture tonale vénitienne et la technique du vélature, Alberto Contapplique successivement des couches colorées et transparentes suggérant une profondeur de l’espace, tout en produisant des sensations de mouvement et des effets de matière impalpable. La couleur devient l’élément qui construit le volume et l’espace. Le spectateur est ainsi absorbé dans des paysages abstraits at atmosphériques irradiés par des réelles vibrations dynamiques et lumineuses.

 

Lake Verea (Francisca Rivero-Lake Cortina, & Carla Verea Hernández) expérimente les techniques et formats photographiques en série, construisant ensemble des récits qui sont les fruits d’une fusion de leur deux identités, subjectivités et sensibilités. Dans la continuité d’un premier travail monochrome réalisé avec le Mammoth Camera (un appareil du XIXe siècle que le duo a restauré), dans la série « ON » Lake Verea explore cette fois la couleur et la lumière dans un processus photographique unique, mettant en valeur ces bougies comme symbole d’une réflexion sur le temps et l’alchimie.

 

Les scènes capturées par Niccolò Montesi nous permettent d’apprécier une nouvelle facette de la beauté architecturale, presque picturale. C’est en changeant les perspectives, les angles de prise de vue, que Montesi offre un autre regard sur ce qui nous entoure. Il enrichit sa méthode plastique par l’utilisation de feuilles d’or évoquant des références historiques et artistiques variées, des icônes byzantines aux œuvres de Klimt. Ces fonds d’or perturbent un peu plus nos repères visuels, la perspective et la profondeur.

 
Le travail de Caio Reisewitz est inspiré des écrits de penseurs indigènes tels que Davi Kopenawa (1956-) et AiltonKrenak (1953-) qui défendent une relation plus équilibrée entre l’Homme et la Terre. Ses œuvres dénoncent ainsi les problèmes urgents auxquels est confronté le Brésil, telle que la destruction de l’Amazonie ou l’exploitation des populations aborigènes. A l’image du mouvement moderne brésilien, et notamment du travail d’Oscar Niemeyer (1907-2012) ou Roberto Burle Marx (1909-1994), les collages de Reisewitz intègrent des éléments urbains à une jungle luxuriante, produisant des images chimériques d’un idéal plus harmonieux entre nature et artefacts humains.

 

Julio Rondo compose ses peintures en superposant les blocs de couleur translucides de la surface du verre sur ceux du fond. Il s’inspire de la musique qu’il écoute durant ses moments de création dans son atelier, des rythmes, sons et paroles. Ces traces de peinture vives méticuleusement exécutées sont les reflets d’émotions et souvenirs du passé que Rondo saisit et préserve. Elles sont aussi des échos aux expériences personnelles du spectateur, qui, confronté à ces sensations, est connecté à sa propre perception du monde.

 

Miguel Rothschild développe constamment de nouvelles approches plastiques et choisit d’intervenir directement sur ses tirages, ou parfois leur encadrement. Rothschild propose ainsi une forme innovante de photographie dans laquelle une troisième dimension émerge pour mieux souligner l’aspect sculptural du sujet qu’il représente. Rothschild réinterprète aussi de manière plus légère et mélancolique les thèmes de la religion et de la spiritualité qui sont récurrents dans son travail, incarnés par l’impression symbolique des Saint-Sébastien sur du sparadrap.