© Bertrand Michau, ADAGP. Courtesy Galerie Berthet-Aittouarès
Sophia Fassi
Nous avons découvert le travail de Sophia Fassi à sa sortie de l’École des beaux-arts de Paris en 2020 (ateliers de Dominique Gauthier, François Boisrond et James Bloedé qui l’a initiée à la pratique du dessin).
C’est au cours de ses études que cette jeune artiste aux origines franco-marocaines découvre sa passion pour l’histoire de l’art enseignée par François-René Martin. Le Louvre, devient alors sa seconde école et elle se livre avec bonheur à la copie des Anciens, comme Titien et Poussin. Sur certaines de ses œuvres, l’on retrouve l’influence des maîtres romantiques comme Delacroix mais aussi les héritiers du réalisme à l’instar de Courbet et Manet, eux-mêmes admiratifs des maîtres espagnols du Siècle d’or. Son portrait de Monika. Rue de Suffren est en cela un hommage au Torrero de Manet qui sublime la mort avec l’emploi du noir et de couleurs froides.
Par une grande maîtrise de la peinture à l’huile et de ses dons de coloriste, Sophia Fassi construit ses compositions à partir d’un solide dessin dans l’héritage de la grande peinture avec des sujets qu’elle transpose dans une lecture humaniste et contemporaine.
La figure humaine et le portrait sont au centre de ses recherches picturales qui magnifient la densité de la matière par un travail de la touche personnelle pour un rendu sensuel et réaliste.