Estampe

La définition de l’estampe peut paraître complexe. Elle est en réalité assez simple si l’on saisit que les mots estampe et tampon sont voisins de par leur étymologie et leur sonorité.

L’estampe est une image créée par un artiste puis imprimée à partir des traits gravés sur une matrice. C’est en raison de cette intervention technique, « la gravure », que le mot gravure s’est imposé dans le vocabulaire courant au détriment d’estampe.

Lorsque l’artiste intervient dans la création de la matrice et que, de ce fait, elle n’existe dans aucune autre technologie, l’oeuvre d’art est considérée comme une oeuvre originale.

Si seul le graveur intervient dans la réalisation de l’estampe à partir d’un original, on parle alors d’estampe d’interprétation et donc de reproduction. C’est alors le tirage qui définit la valeur de l’estampe : tant en qualité qu’en nombre.

Le vocabulaire technique accompagnant la réalisation des matrices est assez riche. On parle de xylographie et de bois de fil et de bois debout, de linogravure, de matrice en métal réalisée en taille douce ou à la manière noire ; d’eau forte, d’aquatinte, de manière de crayon, d’héliogravure ou encore de gravure au carborendum. Et, bien sûr, de lithographie, de pochoir, de sérigraphie ou de chromolithographie. Enfin, plus récemment, d’estampe numérique !

Célèbres dès le 16e siècle avec Albrecht Dürer, les estampes ont parcouru toute l’histoire de l’Art et fait un grand retour au 19e siècle sous l’influence des estampes japonaises Ukiyo-e et Shin Hanga.

Artistes associés

Pierre Alechinsky, Marc Chagall, Honoré Daumier, Albrecht Dürer, Paul Gauguin, Hashiguchi Goyō, Utagawa Hiroshige, Pierre Matisse, Pablo Picasso, Barthélémy Toguo, Shozaburo Watanabe, Andy Warhol, etc.

Courant, mouvement, lieu à rapprocher

Shin Hanga, Ukiyo-e.