Secte des Barbus

Née du Néo-classicisme, la Secte des Barbus est instituée au tournant du 19e siècle dans l'atelier de Jacques-Louis David. La France sort alors tout juste de la Révolution Française. Avec le retour des nobles émigrés et sous l'influence générale d'un Napoléon en quête de légitimité historique, les jeunes artistes puisent les sujets de leurs oeuvres dans les grands chef d'oeuvres de la littérature : l'Iliade et l'Odyssée, bien sûr, mais également les poèmes d'Ossian, dont les premières publications remontent à 1735, en Angleterre. Le groupe, initié par Pierre-Maurice Quay, disparaît à la mort de ce dernier en 1803.
3 années auront suffi à pousser le Néo-classicisme à son paroxysme : les artistes revêtent des tuniques antiques et finissent, après avoir été chassés de l'atelier de David, à créer un phalanstère dans le monastère déserté de Sainte-Marie, près de Passy. C'est là que Charles Nodier leur rend visite régulièrement.

Artistes associés

Jean Broc, Guillaume François Colson, Hughes Jean François Paul Duqueylar, Jean-Pierre Franque, Joseph-Boniface Franque, Lucile Franque (Marguerite Françoise Lucile Messageot), Monrose le Jeune, Jacques-Nicolas Paillot de Montabert, Antoine Hilaire Henri Périé de Senovert, Pierre Maurice Quay.

Artistes à rapprocher

Jacques-Louis David, Jean-Auguste Dominique Ingres, Charles Nodier.

Courant, mouvement, lieu à rapprocher

Les Nazaréens, Néo-classicisme, Purisme Italien, Préraphaelisme.