BIOGRAPHIEHans Seiler


Hans Seiler est né en 1907 et a passé son enfance à Berne où son père était médecin. A 17 ans sur les conseils d’un ami de son père, conservateur au musée de Berne, il entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon et, de 1924 à 1926, y étudie la sculpture dans les ateliers de Jean Ploquin et Jean Larrivé.

 

 


 

Sculpture de Hans Seiler
Sculpture attibuée à Hans Seiler, Académie des Beaux Arts de Lyon
Sculpture de Hans Seiler, Sculpture attibuée à Hans Seiler, Académie des Beaux Arts de Lyon
Rodin, Henriette et Madame Bardey

 

Il découvre les paysagistes lyonnais dont François-Auguste Ravier et, en 1925 à Paris, visite des expositions et découvre les œuvres de peintres contemporains. Il souhaite alors faire des études de peinture et entre en Janvier 27 à l’Académie Ranson à Paris où il est élève de Bissière.

 

 

 

 

Il visite les musées et découvre la peinture de Corot, en particulier. Il fait la connaissance de Gromaire qui lui donne également des conseils, et qui comme Bissière restera son ami toute leur vie.

 

En Juillet 28 il va avec un ami à Saint-Junien dans le Limousin puis pour la première fois dans le Périgord. Il expose début 29 au Salon des Artistes Indépendants fondé par Gromaire et ses amis. Il rentre à Berne  l’été 29 où il retrouve des amis suisses et peintres Ciolina et von Mülhenen et ils vont faire un séjour à Cagnes au printemps 30. Pendant l’été il se marie avec une française et ils passeront l’hiver à Cagnes. 

 

Catalogue raisonné, Hans Seiler, Cagnes, 1930

Cagnes, 1930

En 1931 il passe un premier été en Bretagne ; il y reviendra en 1934 et 1938, puis après la guerre.

En 1932, avec ses amis Ciolina, von Mülhenen et Lindegger, il fondent à Berne le groupe « der Schritt Weiter » (avancer pas à pas) et ils exposent deux fois en 32 à Berne. Seiler expose des toiles qui se rapprochent de l’esthétique de Arp mais abandonnera vite cette voie pour rejoindre ce qu’on désignait par l’expression de « réalité subjective » et dont le chef de file était Francisco Borès.

 

En 1932, Yvonne est nommée institutrice à Fontenay-sous-Bois. Le couple s'installe dans un appartement dont il nous reste quelques photographies attestant de la production de l'artiste à cette époque. 

Hans Seiler
Hans Seiler
Hans Seiler
Hans Seiler

 

En 1934, il s’installe à Chennevières-sur-Marne avec sa femme et sa fille. 

En 1934, il expose à la Kunsthalle de Berne avec ses amis, invité par Max Huggler. Il continue de travailler à Paris, expose au 1er Salon du Temps Présent et rencontre Bazaine dans des réunions de peintres autour de la revue Esprit. Il revoit Le Moal et Bissière à l'Académie Ranson. Il expose au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne.

 

En 1938, le Pr Max Huggler, conservateur du musée de Berne, lui demande de l’assister pour réunir une collection d’œuvres de peintres post-cubistes. A cette occasion il rencontre Beaudin, Brancusi, Laurens…

 

A la mort de son père, en 1939, il achète une maison en Dordogne, mais il passera la guerre à Chennevières-sur-Marne, où il travaillera assez solitaire : il voit souvent Borès et Giacometti avant que celui-ci ne rentre en Suisse. Il rencontre aussi Bertholle et Manessier. Il n’expose pas pendant la guerre.


 

Catalogue raisonné, Hans Seiler, Les réfugiés, 1937-1945

Les réfugiés, 1937-1945

En 1944, il expose au salon d‘Automne, la grande exposition qui célèbre le retour de l'Art après les années obscures. En 1948, il expose à la galerie Jeanne Bucher, Boulevard du Montparnasse et fait la connaissance de Jacques Villon. Il expose en Suisse à la Kunsthalle de Berne avec Vuillamy, Dubuis et Schneider en 1949 et chez Bettie Thommen à Bâle en 1950. 

A cette même époque, il rencontre les peintres Reichel et Sima.


 

En 1951, Gromaire lui envoie un jeune marchand, Jean-Louis Roque, chez qui il exposera pendant plus de dix ans (en expositions particulières ou avec Le Moal, Bertholle, Elvire Jan…) et qui organisera des expositions de Seiler à Londres (galerie Redfern), au Luxembourg, à Stockholm , à Oslo ( galerie Haaken). 

 

Il expose à nouveau à Berne chez Verena Müller (1968) et chez Bettie Thommen à Bâle (1969). A Paris, au Salon d’Automne de 1976, vingt toiles sont présentées.


 

A partir de 1976 il entre à la galerie de Bellechasse qui deviendra la galerie Bellint en 1978.


 

A partir des années 70, Seiler se déplace beaucoup plus car sa femme qui était institutrice prend sa retraite. Il fait de nombreux petits voyages en France à la recherche des églises romanes, il revient en Bretagne et en Normandie, et il passe de longues périodes en Périgord au printemps et à l’automne. 

 

A partir de 1978, il se rend régulièrement en Espagne en octobre après son séjour périgourdin. Il découvre l’Aragon, la Manche, la Castille et la Navarre. Il reviendra presque chaque fois à Tolède où l’attire son admiration pour le Gréco. 

 

La galerie Bellint fera une exposition consacrée à l’Espagne de Seiler en 1981 et le présentera à la FIAC en 1982. 

 

Seiler entre comme correspondant suisse à l’Académie des Beaux-Arts en 1985.  

A Maillot prés de Sens « Le temps de voir » présente une exposition pendant tout l’été «Autour de Seiler ». 

Il publie dans la collection « Le goût du dessin » Périgord (dirigée par jean Guichard-Meili), un carnet de 21 dessins.

 

Enfin de Juin à Septembre 1986, a lieu une rétrospective de son œuvre au Musée Bonnat à Bayonne. Il meurt accidentellement à Chennevières pendant cette exposition le 3 Août.


 

Catalogue raisonné, Hans Seiler, Vue de la Roque sombre, 1986

Vue de la Roque sombre, 1986

Une exposition aura lieu chez Bellint fin 86. La galerie Krugier lui consacre une salle à la foire de Bâle en 1989 et l’expose avec ses autres peintres Suisses à Genève en 1991. Quatre expositions particulières lui ont été consacrées de 1990 à 2005 à Paris (La Petite Galerie, rue de Seine (1991) Berthet-Aittouarès (1992) Lambert Rouland (1996) Galerie Le Troisième Œil (2001) et une en Suisse (Galerie Numaga à Auvernier).


 

Pour le centenaire de sa naissance, a eu lieu au Musée de Meudon (92), une exposition des œuvres de 1928 à 1965, du 26 Octobre au 23 Décembre 2007. 

 

Elle sera suivie l’année suivante d’une exposition des toiles du Périgord et des Charentes au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (novembre 2009-février 2010).

 

Plusieurs expositions à la galerie La Capitale à Paris de 2013 a 2019.

 

De Juin a Novembre 2021 Importante exposition au musée de « La Cohue » à Vannes.

 

En Mai 2022 exposition à la Galerie Orsay, 58,rue de l’Université à Paris : œuvres de 1940 à1965 

Les expositions personnelles
Les expositions collectives