Maurice (1810-1839) et Eugénie Guérin (1805-1848) — circa 1970
©La Monnaie de Paris (avec l’aimable autorisation)
L’avers de la médaille montre le visage de Maurice Guerin entouré affectueusement par Eugénie qui caresse son front et ses cheveux et qui veille sur lui.
Le revers de la médaille évoque les deux poèmes, Le Centaure et La Bacchante.
MAURICE (1810-1839) ET EUGENIE DE GUERIN (1805-1848).
Maurice de Guérin, né au Château de Cayla, dans le Tarn, développe très jeune le goût de la poésie. Après des études au petit séminaire de Toulouse et au collège Stanislas à Paris, il gagne sa vie en collaborant à des journaux et en donnant des leçons.
Eugénie de Guérin est une femme de lettres, sœur aînée du poète Maurice de Guérin avec qui elle entretint une correspondance notable. Fort dévote, Eugénie très proche de son frère, écrivit à son intention un Journal qui constitue, avec sa correspondance, un témoignage de la mentalité et de la vie tarnaises au XIXe siècle.
Contemporain de Lamartine et de Victor Hugo, Maurice de Guérin est l'auteur du Centaure, de La Bacchante et de nombreux poèmes. Le Centaure révèle sa jeunesse inquiète et ardente, en errance perpétuelle de l'esprit, « le souffle de la nuit ». Dans La Bacchante les nymphes régnant dans les forêts, se plaisent à répandre sur le rivage des bois des parfums et des chants envoutants pour attirer le passant hors de son chemin.
Ces deux poèmes mythologiques de Maurice de Guérin sont posthumes, le poète étant mort à 29 ans, en 1839.