Ecole de Nice

L’École de Nice n’est pas en soit un courant artistique. Elle fédère plutôt un ensemble d’artistes, unis par un espace géographique sur la base d’affinités électives, en « une vraie salade niçoise » qui se réunit dans les cafés : au Provence, au Biarritz, au Café de Turin ou au Félix-Faure. Né à la fin des années 50, défendu par Jacques Lepage et le galériste Alexandre de la Salle, le mouvement se situe à la croisée des chemins entre Nouveau Réalisme, Fluxus, Supports Surfaces et incarne bien les soubresauts artistiques nés en région dans le courant des années 60, capables de dépasser le centralisme parisien pour s’octroyer une reconnaissance internationale et faire face au géant américain. Le mouvement est officiellement dissout à Vence, après 50 ans d’existence le 4 décembre 2010 au musée Rétif, au cours de performances menées respectivement par Pierre Pinoncelli et Jean Mas.

Artistes associés

Marcel Alocco, Arman, Daniel Biga, Georges Brecht, Louis Cane, Max Cartier, Louis Chacallis, Max Charvolen, Albert Chubac, Erik Dietman, Noël Dolla, Jean-Claude Farhi, Robert Filliou, Roland Flexner, Paul Armand Gette, Claude Gilli, Vivien Isnard, Yves Klein, Serge Maccaferri, Robert Malaval, Jacques Martinez, Jean Mas, Bruno Mendonça, Martin Miguel, Nivèse, Serge III Oldenbourg, Bernard Pagès, Pierre Pinoncelli, Martial Raysse, Guy Rottier, Patrick Saytour, Sacha Sosno, Bernard Taride, André Valensi, Benjamin Vautier, Bernar Venet, André Verdet, Edmond Vernassa.

Artistes à rapprocher

Claude Viallat, arrivé à la fin des années 60 à Nice ; mais aussi César qui ouvre un atelier dans le vieux Nice.

Courant, mouvement, lieu à rapprocher
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